La couleur est soutenue, belle robe grenat foncé. Le nez est un peu fermé et légèrement influencé par le bois, presque « rustique ». La bouche est un peu serrée mais c’est vineux, réglissé, épicé. Les fruits noirs, légèrement grillés. Ce millésime est assez représentatif de ce que l’on peut attendre d’un Gigondas. Il faut encore attendre un peu pour atteindre un équilibre parfait, peut-être un ou deux ans.
JOHN LIVINGSTONE – £17
Red cherry aroma with a tannic crackle, plenty within. Poised wine, fruit runs freely, fine and attractive. Promising. 2012-2032.
Bien coloré, le bouquet de ce vin, de fruits rouges très mûrs, rappelant les vins de Sangiovese de Toscane, est pour l’instant retenu, avec quelques notes boisées évoquant des odeurs de noix. Vin qui est élevé en foudres, dense, d’une bonne concentration et aux saveurs de fruits rouges, ses tannins sont solides, fermes, comme dans certains Châteauneufs-du-Pape. Sérieux, donc.
La couleur est intense et toujours très jeune. Au premier nez on arrive sur une période de fermeture assez sérieuse. En bouche on a une grande présence générale sans être facile à définir dans les détails, ça manque de finesse, c’est un peu austère et les tannins sont assez sérieux. L’équilibre sera au rendez-vous plus tard, la minéralité en est le garant. A voir vers 2012.
Daniel Brunier.
En 2005, la nature fut d’une grande générosité pour les vignerons du sud de la Vallée du Rhône. L’appellation Gigondas a reçu elle aussi sa dose de bonheur cette année-là et le terroir des Pallières s’est exprimé pleinement. Couleur d’un beau grenat profond, complexe et brillant, du fruit très mûr, presque compoté au nez, on parvient à sentir l’onctuosité et le velours. La bouche est belle, droite, équilibrée, fraîche et délicate : c’est très zan à la violette. L’harmonie fait partie de ce millésime, les tanins sont présents mais pas gênants du tout, ils donnent au vin son équilibre et son intensité.